L’idée du stage est de consacrer une semaine pleine à l’entrainement pour préparer un objectif spécifique ou mettre en route la nouvelle saison sportive. C’est une pratique que l’on retrouve dans beaucoup de sports d’endurance comme le cyclisme, la course à pied et le triathlon. Il permet d’augmenter significativement son volume d’entrainement.
La durée peut varier de 3-4 jours à deux semaines. En fonction de la durée et de l’objectif du stage, le programme des séances pourra varier. La période du stage peut aussi se choisir en fonction de la météo. Partir plus au sud pour bénéficier de meilleures conditions en hiver est un excellent choix !
Est-il nécessaire à une préparation ?
Ce n’est pas une nécessité absolue pour réussir son objectif mais le stage peut être un accélérateur à votre préparation. Il est possible de faire des mini-stages, sans partir de chez soi. Pour cela, il faut prévoir des journées consacrées à l’entrainement. En partant de chez soi et en étant en groupe, l’aspect « stage » est plus présent et la motivation aussi.
L’entre deux consiste à partir un week-end dans un lieu proche. Chez Finisher Triathlon, nous proposons des stages en formule week-end en France et notamment en Ile-de-France, pour convenir à vos besoins.
Quand placer son stage ?
Idéalement, le stage est placé en fonction de l’objectif visé (lire l’article « Comment choisir son ou ses objectifs ? ») et de la planification de son entrainement. En début de saison, plutôt au mois de février ou mars pour faire du foncier et profiter de conditions plus chaudes, le sud de la France, Les Baléares, Les Canaries sont des endroits idéaux pour courir, nager et rouler.
Autre possibilité, le stage peut se caler quand la préparation à déjà commencée, plus proche de l’événement pour le préparer spécifiquement. Certains font même leur stage sur le lieu de la course qu’il préparer afin de repérer le parcours et s’imprégner des conditions.
Comment organiser son stage ? Tout dépend de l’objectif visé pour le stage d’entrainement mais pour un triathlète on intègre deux sports par jour au minimum. Généralement, une séance de natation est fixée le matin assez tôt (avant le petit-déjeuner), comme un réveil musculaire. Ensuite une grosse sortie vélo est programmée pour conclure la journée. Ou bien, la journée commence par une sortie vélo un peu plus courte, enchainée avec un entrainement en course à pieds plus ou moins long, en fonction de la distance préparée.
Deux à trois jours peuvent être organisés de cette façon avec une journée de repos au milieu puis de nouveau deux à trois jours d’entrainement.
La journée de récupération placée en milieu de semaine permet de couper un peu et de souffler pour assimiler la charge.
Pensez à regarder la météo pour placer la journée de récupération. S’il y a un jour où il fait moins beau et où il serait moins plaisant de s’entrainer dehors (pluie, vent, etc…) placez cette journée en repos.
On n’augmente pas trop rapidement le volume sur un stage car cela peut provoquer une grosse fatigue. Le premier jour, on ne va pas directement commencer par une grosse sortie vélo de 150km et enchainer par 20km de course à pied. Cela ne sert à rien de « cramer la machine » dès le début. Il faut commencer par une charge modérée lors de la première journée, une deuxième journée où on augmente un petit peu, puis on augmente au fil de la semaine. Les plus gros volumes peuvent être mis en fin de semaine pour être sûr d’avoir quelques jours de récupération derrière. Une augmentation crescendo est fortement conseillé pour planifier son stage d’entrainement.
Le stage n’est pas uniquement fait pour augmenter sa force et son endurance en faisant des heures et des heures, améliorer un ou de plusieurs aspects techniques peut s’avérer très utile. En natation, par exemple le travail technique durant un stage peut permettre de récupérer des grosses séances de vélo ou de course à pied. L’économie de course ou encore le travail des transitions peut aussi être intégré à un stage.
Pensez aussi au trajet, si vous avez fait beaucoup de route vous allez sûrement être fatigué la première journée. Veillez donc à faire une ou des séances légères.
L’alimentation et le sommeil pendant le stage
Porter plus d’attention à la nutrition et au sommeil est indispensable car vous allez augmenter progressivement votre charge.
Si vous êtes logé à l’hôtel en demi-pension ou en pension complète vous faites au mieux avec ce qui vous est proposé. Si en revanche, vous êtes chez vous ou en location vous avez plus de marge de manœuvre et vous y pouvez consacrer plus de temps. Il faut garder une alimentation équilibrer et porter attention à besoins nutritionnels et faire des bonnes nuits de sommeil.
La récupération après un stage d’entrainement
On ne doit pas rester sur le même volume ou la même intensité dans les semaines qui suivent. L’objectif est de mettre une grosse charge d’entrainement soit pour lancer la saison soit pour finaliser la préparation d’un objectif. Ne faites pas l’impasse sur la récupération post stage pour profiter de la surcompensation.
Et le côté convivial ?
Le stage doit aussi rester un moment de convivialité, lors des sorties longues de vélo, vous pouvez profiter, boire un café en terrasse, etc…Bien évidement pas sur chaque séance ou sur les séances d’intensité mais cela développe le côté social du stage, surtout si vous y allez en club ou avec un groupe d’amis. Le but est aussi de partager de bons moments et de se créer des souvenirs positifs en rentrant !
Préparez donc de bonnes chaussures ! D’ailleurs, les chaussures en carbone pour la course à pied, est-ce que ça vaut le coup ? Améliorez vos performances avec le bon équipement, découvrez si les chaussures carbones pour la course à pied, ça vaut le coup ?
Le jour de récupération, vous pouvez aussi visiter, découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles choses, autres que les routes et les chemins d’entrainement. Même si la priorité reste de faire du sport lors d’un stage, il n’y a pas QUE ça. Amusez-vous !